- soit enfin chercher à négocier les contraintes du capital international dans le but d'améliorer leurs positions dans la hiérarchie mondiale à travers la réalisation d'une certaine maîtrise locale de leur propre reproduction sociale en général, et du capital en particulier. C est le cas de quelques pays parmi les nouveaux pays industriels. Les exemples les plus significatifs étant ceux des pays du Sud Est asiatique.
De sorte que nous étions en présence de trois logiques: une logique de
compétition à partir de la recherche d'un autre modèle qui se veut en rupture avec le modèle capitaliste dominant, une logique de soumission/intégration dans la dynamique du modèle dominant entraîné par le leadership du moment; et enfin une logique de transition cherchant à créer des structures et une dynamique interne permettant de réaliser la construction d'un système productif local capable de tenir la concurrence dans le cadre d'un modèle dominant. Le choix de l'une ou de l'autre des options et logiques ne relève pas d'une pure rationalité économique, mais d'une rationalité sociale plus complexe qui est le produit de la configuration et de la dynamique sociale à une époque donnée de l'histoire d'un pays.
Pour des raisons complexes spécifiques au contexte historique, le modèle d'accumulation tunisien initié depuis les années 60 s'est inscrit fondamentalement dans la deuxième logique, celle de la soumission/intégration. Concrètement, dans ce modèle, I'Etat a joué un rôle central dans l'encadrement et la régulation du processus de reproduction du capital qui a débouché sur l'émergence d'une économie d'endettement marquant de la sorte les limites de ce modèle.
L'analyse de l'expérience tunisienne et les leçons que l'on peut tirer des expériences asiatiques montrent que l'essoufflement du modèle tunisien s'explique pour I essentiel par le type de régulation qui a été menée par l'Etat tunisien, en particulier :
- - l'action de l'Etat n'a pas cherché à négocier les contraintes extérieures relatives à la division internationale du travail, aux pratiques de transfert technologique, au modèle d'organisation du travail etc.....
- - l'absence de négociation des contraintes extérieures a fait que la politique de l'Etat, analysée par référence aux exigences de la régulation du processus de reproduction du capital, s'est limitée à une action au niveau de la sphère de circulation se situant exclusivement en amont (concentration et centralisation du capital argent d'une part et transformation de celui-ci en capital productif ) et en aval (actions destinées à aider à la réalisation du produit dans le cadre du modèle import-substitution) de ce processus de reproduction du capital .
- - de sorte qu'il en est résulté une absence d'une quelconque action de l'Etat au niveau de la sphère de production comme l'indique le manque de consistance au
niveau de la politique industrielle (qui s'est limitée a une promotion de projets sans considération de taille, de filière, d'intégration etc..) I'absence d'une politique technologique, le manque d'articulation entre système productif et système de formation, I'absence d'intérêt accordé à I'organisation du travail, aux relations sociales, aux problèmes de !a qualité, de la productivité et des coûts. Ainsi l'action régulatrice de l'Etat s'est inscrite dans une logique de valorisation du capital qui n'a pas permis de réaliser une adéquation économique entre l'offre et la demande sociale, empêchant de la sorte la création d'un système productif et la mise en valeur d'un régime d'accumulation cohérent et dynamique.
- - enfin, il faut souligner que pour mener sa politique de régulation, I'Etat a utilisé pour l'essentiel des moyens non reproductibles (Rentes de toute sorte et particulièrement la rente pétrolière jusqu'au début des années 80 ) et exogènes (dettes extérieures) . L'épuisement de ces moyens et la non performance du système productif mis en place, due a l'absence d'actions au niveau de la sphère de production, n'a pas manqué de déboucher, vers le milieu des années 80, sur des ajustements rapides.
Il faut remarquer que I'ensemble des raisons indiquées ci dessus ont débouché sur une économie d'endettement qui maîtrise de moins en moins les conditions de reproduction de son capital, et ce au delà des déséquilibres macro-économiques observés vers le milieu des années 80. Ces derniers en effet, ne sont en dernière analyse que le reflet de ces conditions de reproduction.
Certes l'économie tunisienne jusqu'au milieu des années 80 a connu une extension rapide du champ de valorisation du capital grâce à une augmentation soutenue de son taux d'investissement. Néanmoins cette extension a été réalisée parallèlement à une perte progressive et élargie du processus de reproduction du capital : circulation du surplus de moins en moins contrôlée, reproduction de la force de travail de moins en moins maîtrisée, réalisation du produit s'effectuant de plus en plus à I'extérieur, faisant dépendre la croissance de facteurs de plus en plus exogènes etc... De sorte que la dégradation des équilibres macro-économiques ne fait que refléter la spécificité de la dynamique de reproduction du capital et le type de régulation qui lui a été associé 1.
L'application du PAS intervenue en 1986, est le produit d'une part de cette dynamique interne, et s'inscrit d'autre part dans la logique de la mondialisation en cours qui caractérise le développement du capital à la recherche d'une sortie de la crise.
II - Dix ans après l'application du PAS
a) Vers une certaine amélioration des équilibres macro-économiques.
L'objectif ultime du PAS vise le passage d'une économie peu intégrée au marché mondial et fortement administrée à une économie intégrée et régulée par les mécanismes du marché. Le marché et ses mécanismes de fonctionnement sont considérés à même de réaliser une meilleure allocation des ressources et de promouvoir un modèle de croissance plus équilibrée et mieux soutenue. Pour relancer et promouvoir cette croissance, le PAS devrait déboucher sur l'assainissement du cadre macro-économique et la mise en place d'un ensemble de réformes visant la déréglementation et la privatisation de l'économie . Les deux conditions sont jugées nécessaires pour la relance d'une croissance stable et saine.
Une analyse comparative entre les deux périodes avant et après PAS montre
que la Tunisie, comme du reste la plupart des pays soumis à des PAS a pu améliorer le cadre macro-économique à travers la réduction des déficits internes et externes, la réduction du taux d'inflation et une certaine maîtrise de l'évolution des différentes composantes de l'équation ressources/emplois. Toutefois cette amélioration du cadre macro-économique ne s'est pas accompagnée d'une relance des investissements et n'a pas débouché sur une croissance continue et rapide tant attendue .
Cette situation contribue à rendre ce résultat lui même fragile car les équilibres macro-économiques ne sont pas une fin en soi d'une part, et ne peuvent pas être durablement préservés en l'absence d'une dynamique de croissance d'autre part
b) Des problèmes de relance des Investissements et de la croissance
La recherche d'une intégration plus poussée de l'économie tunisienne dans le
marché mondial se heurte de plus en plus aux limites structurelles résultant d'une fragilité évidente du tissu économique (faiblesse de la taille des entreprises, vétusté des équipements, taux d'encadrement bas, organisation du travail inefficace, faible intégration industrielle, gestion pour l'essentiel familiale, problèmes de qualité, difficulté de mobiliser les gains potentiels de productivité), d'un comportement plutôt rentier des acteurs économiques jusqu'ici excessivement et sans contre partie assistés et protégés, et d'une rigidité manifeste des institutions reflétant pour l'essentiel la domination du politique sur l'économique qui étouffe les initiatives privées censées pourtant prendre le relais d'un Etat engagé dans un processus de désengagement.
Depuis1986 la Tunisie est engagée dans une période de transition vers une
économie de marché de plus en plus ouverte sur l'extérieur. Ce dernier lui même
connaît des mutations accélérées. Le partenaire extérieur traditionnel de la Tunisie est constitué de l'ensemble des pays faisant partie de l'Union Européenne. Cette dernière représente 75% des échanges extérieurs tunisiens, 90% de ses recettes touristiques et 90% de l'investissement étranger réalisé en Tunisie.
Jusqu'ici malgré la fragilité du tissu productif tunisien, le caractère assisté et protégé de ce dernier, conjugué à une certaine facilité d'accès au marché extérieur traditionnel (accords de sous-traitance, accords de compensation, accords multifibres, accords d'association avec la CEE...) ont permis à !'économie tunisienne d'améliorer son intégration dans le marché mondial, de diversifier ses activités et de réaliser une croissance en bonne partie tirée par le développement des échanges extérieurs.
Il se trouve qu'actuellement, en plus des handicaps internes soulignés ci dessus, on assiste à des mutations accélérées qui affectent le partenaire traditionnel extérieur de la Tunisie. C'est ainsi que:
- - suite aux derniers accords du GATT la Tunisie doit se passer progressivement des accords de compensation qui ont permis jusqu'ici le développement des industries mécaniques, comme elle ne peut plus compter sur les accords multifibres (AMF) qui ont permis au secteur textile tunisien (surtout dans le cadre de la sous-traitance) de réaliser des performances remarquables des exportations (les exportations du textile/ habillement représentent actuellement environ 70% des exportations manufacturières et 50% des exportations des biens en plus de 47 % d'emplois des industries manufacturières) sur un marché européen relativement protégé de la concurrence asiatique . En effet le démantèlement des accords multifibres qui est entré en vigueur depuis le 1er Janvier 1995 et s'étalera sur 10 ans, ne manquera pas de se traduire par une redistribution des cartes dans ce marché mondial qui serait vraisemblablement préjudiciable à la position acquise par la Tunisie sur ce marché.
- - L'entrée en vigueur, le 1er janvier 1996, de l'union douanière entre la Turquie et l'Union Européenne menace aussi la position de la Tunisie sur le marché européen dans la mesure où la Turquie représente le deuxième fournisseur de l'Europe en Textile/ habillement et possède un tissu productif plus performant relativement au tissu productif tunisien.
- - Par ailleurs, il se trouve que l'Union Européenne parallèlement à sa politique méditerranéenne affichée à Barcelone, mène une politique très active en direction
des pays de l'Europe centrale et orientale depuis 1986. Ces pays en bénéficiant de facilités tarifaires et contingentaires et d'importants investissements extérieurs européens, deviennent de redoutables concurrents de la Tunisie en particulier, et des pays sud méditerranéens en général.
- -En outre, il faut souligner que dans le cadre de la mondialisation, I'Union Européenne mène une politique de plus en plus agressive en direction des pays asiatiques, avec lesquels elle cherche activement à établir des accords de coopération. Cette orientation a donné lieu à une situation paradoxale qui risque d'annoncer une certaine marginalisation des pays du Sud méditerranéen, et ce malgré la recherche de création d'une zone de libre échange euro-méditerranéenne. En effet on assiste actuellement à des divergences de destinations entre les mouvements des biens et services et ceux des flux financiers. C'est ainsi que 70% des échanges des pays sud méditerranéens se font avec l'Union Européenne et seulement 2% des investissements extérieurs européens vont vers les pays méditerranéens. Ces investissements ne représentent même pas 60% de ceux que l'Union Européenne réalise dans un seul pays comme la Malaisie.
- - C'est dans ce contexte de mondialisation et de repositionnement que !a
Tunisie a signé un accord de création d'une zone de libre échange avec l'Union Européenne. La Tunisie fut le premier pays sud méditerranéen à le faire, croyant
tirer les avantages d'un" effet d'annonce " qui ne s'est pas réalisé jusqu'ici pour une raison simple, que l'Europe accorde visiblement la priorité aux préoccupations mondiales sur les préoccupations régionales d'une part, et le peu d'attractivité qu'exercent les pays du Sud méditerranéen d'autre part .
Pour toutes ces raisons internes et externes et malgré l'amélioration du cadre macro-économique, la transition en Tunisie butte sur les difficultés de relance de la croissance qui sont perceptibles a travers:
- -une stagnation du taux d'investissement à un niveau inférieur à celui enregistré au cours de la période précédant le P.A S .
Il faut souligner que jusqu'ici cette stagnation n'a pas empêché une certaine croissance, pour l'essentiel fondée sur une meilleure utilisation des capacités de production existantes et tirée par la demande émanant du marché traditionnel extérieur. Ces deux facteurs tendent à s'essouffler, en raison de la vétusté des équipements installés d'une part et des mutations qui affectent le marché traditionnel extérieur d'autre part.
- - une baisse relative de la part des investissements industriels dans !'ensemble des investissements .Cette part est passée de 43 %en 1981 à 30% en 1991 et 27% en 1995. Corrélativement on assiste a une tertiarisation de l'économie tunisienne . Celle ci ne s'appuie pas sur un élargissement parallèle de la base productive et se réalise grâce à l'essor du secteur touristique exposé à des facteurs exogènes aléatoires.
- -une faible attractivité de l'économie tunisienne vis à vis des investissements
directs étrangers (IDE). Pourtant toutes les études faites sur les perspectives de l'économie tunisienne dans le cadre de la zone de libre échange insistent sur la nécessité d'un accroissement substantiel des IDE pour le maintien des équilibres macro-économiques et la réalisation d'un taux de croissance conforme aux exigences des équilibres réels, en particulier ceux relatifs à I'emploi.
Face aux pesanteurs structurelles internes et aux mutations externes, nous
sommes en présence d'acteurs économiques jusqu'ici habitués à une pratique de protection et d'assistance, se comportant comme des rentiers, très peu dotés sur le plan humain et matériel pour réagir aux mutations et aux évolutions en cours.
Ce qui rend la transition encore plus problématique, c'est l'état de l'organisation institutionnelle, caractérisée par une certaine rigidité et un flou entourant les règles du jeu, entraînant de la sorte des coûts de transaction élevés, un manque de crédibilité accordée aux politiques économiques menées et empêchant les acteurs socio-économiques d'envisager l'élaboration d'un consensus stable .
C'est dans ce contexte que les pouvoirs publics, suite à l'accord de création de zone de libre échange, ont lancé un programme de mise à niveau visant avec l'aide de l'U.E. à renforcer la dynamique de transition déclenchée par le PAS. Ce programme de mise à niveau coûtera 2,5 milliards de dinars dans les cinq prochaines années. 1,5 milliard serviront directement à assainir et moderniser les entreprises et 1 milliard sera consacré à la mise a niveau de l'environnement des entreprises (zones industrielles à assainir et à créer, renforcement des capacités de formation professionnelle, création de nouveaux centres techniques, lancement d'un programme de qualité, amélioration des infrastructures..)
Le programme de mise à niveau tel qu'il est actuellement mis en oeuvre
appelle les remarques suivantes :
- -Tel qu'il est mené ce programme s'inscrit toujours dans une logique d'assistance entretenue par l'Etat à grands frais. C'est ainsi que le montant global des investissements résultant des 18 plans de mise à niveau jusqu'ici approuvés2 s'élève à 40 millions de dinars. De sorte que l'investissement moyen par entreprise s'élève à 2,2 millions de dinars, soit 3 fois le montant moyen d'un investissement courant jusqu'ici enregistré par l'économie tunisienne. Dans cet effort la prime moyenne servie par l'Etat atteint 220.000 dinars par entreprise dont 55.000 dinars seulement accordés dans le cadre du code d'investissement. Les primes sont servies sans obligation de résultats préalablement définis .
- - Le programme de mise à niveau est dominé par une approche micro-économique se focalisant sur l'entreprise en l'absence d'une réflexion sur le tissu industriel et sans référence quelconque à une politique industrielle clairement définie. Actuellement ce tissu industriel est composé de 10000 entreprises, constitué à 95%par des PME gérées pour l'essentiel familialement.
- -Ce programme est ouvert à toutes les entreprises se portant candidates sans ciblage qui privilégie les avantages compétitifs dynamiques aux avantages statiques. Cette démarche résultant de l'absence d'une politique industrielle risque d'être fortement préjudiciable dans un monde caractérisé par des mutations en cours très accélérées, tant sur le plan technologique que commercial .
- - Ce programme est aussi dominé par une démarche technique qui ne laisse
aucune place à I'innovation sociale. Ce décalage entre l'innovation technique et l'innovation sociale qualifié de "paradoxe de Solow" peut limiter considérablement le processus de modernisation engagé et ses effets sur la productivité et la compétitivité de l'économie tunisienne.
Enfin il faut souligner l'absence d'une réflexion sur le rôle des institutions dans cette opération de mise à niveau débouchant ainsi sur une démarche fortement économiciste pouvant ainsi atténuer la portée de ce programme.
III - La dynamique sociale dans le contexte du PAS.3
Les mesures de libéralisation, de déréglementation et d'une plus grande
intégration dans le marché mondial ne relèvent pas seulement d'un choix économique visant l'amélioration des équilibres économiques et la recherche d'une croissance soutenue et obtenue sur la base d'une allocation dos ressources plus efficiente. Au delà des aspects économicistes découlant d'un schéma rationnel abstrait, c'est toute une dynamique de restructuration sociale qui est mise en œuvre.
Il faut souligner que la nouvelle dynamique de restructuration économique et
sociale mise en oeuvre depuis 1986 a affecté trois aspects fondamentaux de la dimension sociale qui relèvent pour I'essentiel de ce que les régulationnistes appellent le rapport salarial .
En effet la tendance au désengagement de l'Etat suite aux mesures de
libéralisation, de privatisation, et de déréglementation font que le rapport salarial est appelé à être de moins en moins institutionnalisé, et ce à différents niveaux :
- - Au niveau des conditions et des mécanismes de reproduction de la force de travail ;
- - Au niveau de la dynamique de mobilisation et de gestion de la force de travail ;
- - Et enfin au niveau des conditions et des mécanismes de partage de la valeur ajoutée.
Depuis l'application du PAS les tendances fortes observées en Tunisie relatives à ces trois aspects se caractérisent par les traits suivants :
- - Une tendance de plus en plus prononcée à la marchandisation des conditions
de reproduction de la force de travail. Cette tendance résulte de la réduction du rôle de l'Etat tant au niveau de la sphère marchande (à travers la réduction des subventions destinées aux entreprises et à la consommation, aggravée par la dévaluation et le glissement dinar tunisien ), qu'au niveau de la sphère non marchande ( à travers la réduction de !a part des dépenses de l'Etat réservées à la santé, à l'éducation et au logement ).
- - Une tendance au renforcement des déséquilibres entre l'offre et la demande
de travail aggravée par une segmentation accélérée du marché du travail .
- - Enfin une tendance de plus en plus prononcée au renforcement de la bipolarisation sociale résultant pour l'essentiel d'une aggravation des inégalités de la répartition du revenu national. Ceci signifie une réduction du poids de la classe moyenne, une augmentation de la marginalité sociale et une plus grande fragilisation du tissu social.
En définitive, en dehors de l'amélioration des équilibres macro-économiques ,la Tunisie bute encore pour le moment sur la question de relance de la croissance, qui risque d'aggraver d'avantage la dynamique sociale déjà de plus en plus fragile. Le programme de mise à niveau va contribuer à l'aggravation de cette situation à court terme (disparition de certaines entreprises pouvant atteindre le tiers du tissu industriel, chômage etc..) . Les critiques que nous avons soulignées à propos de ce programme montrent de leur côté les limites de ce dernier à moyen et long terme. De sorte que les perspectives sociales constituent toujours une source d'inquiétudes pouvant ébranler la dynamique socio-économique dans son ensemble .
Tunis, Juillet 1996
NOTES
1 Pour plus de détails, nous nous permettons de citer nos travaux publiés dans :
-Bedoui Abdeljelil , " analyse critique des fondements du PAS et projet alternatif " Revue tunisienne d'économie N° 3 et 4 Tunis 1993.
-Bedoul Abdeljelil, " Etat et régulation de la reproduction du capital: Les enseignements de l'analyse comparative " Revue tunisienne d'économie N°6 CERP1995
2 Le programme pilote de mise à niveau comprend 109 entreprises localisées dans tous les secteurs et régions. Jusqu'ici 74 entreprises ont engagé un plan de mise à niveau et 18 dossiers ont été approuvés.
3 Les réflexions développées sur cette question sont tirées de notre article :
Bedoui Abdeljelil, " Analyse de la dynamique sociale dans le contexte d'application du PAS en Tunisie " Monde en développement, tome 23, 1995 N°89/90
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